Figeac. La peinture en musiques a cartonné à l’Arrosoir

Ce samedi 23 avril, l’Arrosoir proposait deux séances de « Peintures en musiques ». Prévue en extérieur rue d’Aujou, l’animation a dû se rabattre à l’abri de la pluie battante au café associatif. Le principe : des peintres, graphistes et dessinateurs prennent les pinceaux et seuls ou à plusieurs, créent en direct une œuvre picturale tandis que des musiciens improvisent une bande-son au fur et à mesure que progresse la fresque. En première partie d’après-midi, deux frères, Valery Boudière à la peinture et Sébastien à la table de mixage ont effectué cette performance dans la salle de spectacle du café, devant un public conquis. Les bandes-son futuristes, orientales ou cinématographiques créées en live par le mixeur ont inspiré (à moins que ce ne soit l’inverse !) la création graphique de Valéry, une toile représentant une scène futuriste et spatiale aux couleurs chatoyantes. Emmanuel Caruana, rédacteur en chef de la revue de bande dessinée L’oreille qui voit, habitué des concerts illustrés, a permis cette rencontre entre le café associatif et les deux artistes, réunis pour la première fois en ce duo arts visuels et musiques ! En début de soirée, cinq autres artistes ont pris le relais : Nino Polomski et Minime ont jonglé avec les couleurs acryliques, peignant trois toiles verticales, tandis que trois musiciens du groupe figeacois les Hungries créaient une ambiance funky, chill, blues et rock aux sonorités hypnotiques et euphorisantes. Une grande toile avait été dressée dans la salle du bar afin que les enfants puissent aussi dessiner et peindre en musique. Un « apéro réseau » avait aussi été proposé par les organisateurs pour favoriser la rencontre entre les artistes locaux : dans le local de Figeacteurs, à quelques mètres de l’Arrosoir, ont ainsi pu se rencontrer des fondateurs de Fi’jazz, le nouveau festival de jazz figeacois, des permanents de la Pool prod (production de spectacles) et de Régie sud, association audiovisuelle, et l’artiste Nino Polomski. Cette journée, portée par le tiers lieu 3L, était soutenue par le dispositif du ministère de la Culture Quartiers Culturels Créatifs.

> Lire l’article sur La dépêche